Le gouvernement israélien s’engage à respecter une trêve humanitaire de quatre jours dans la bande de Gaza et à libérer environ 150 prisonniers palestiniens. En échange de quoi le Hamas, considéré notamment par l'UE comme un mouvement terroriste, libèrera 50 otages qu’il détient depuis le 7 octobre - des femmes et des enfants.

"Le début de cette pause sera annoncé dans les prochaines 24 heures et durera quatre jours, avec possibilité de prolongation", a fait savoir sur X le ministère qatari des Affaires étrangères.

Joe Biden se dit "extraordinairement satisfait" par l'accord que salue également le ministère russe des Affaires étrangères ce matin [22.11.23].

La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, salue quant à elle une "avancée", bien que, selon elle, la libération des otages ne puisse effacer "les souffrances endurées par eux". La ministre estime que "la trêve humanitaire doit être mise à profit pour apporter une aide vitale à la population de Gaza."

Dans la bande de Gaza, les humanitaires signalent une forte augmentation des maladies telles que la diarrhée et les infections respiratoires.

Près de 900.000 personnes déplacées ont trouvé refuge dans des abris surpeuplés gérés par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).