Vainqueur de l'Euro en 1968 - avec notamment le légendaire Dino Zoff dans les buts, l'équipe italienne a eu du mal à confirmer lors des décennies suivantes. Par deux fois néanmoins, elle a failli être sacrée: en 2000, puis en 2012. Mais à chaque fois, l'adversaire en finale (la France, puis l'Espagne) était trop fort.

Pour ce tournoi, la Squadra Azzura fait un peu figure d'inconnue. Même si elle a dominé ses éliminatoires en finissant première du groupe H, l'Italie arrive à l'Euro avec une équipe moins flamboyante que lors des années passées. Certes, Gianluigi Buffon est toujours là pour garder les cages, Giorgio Chiellini s'occupera de l'arrière-garde tandis que Daniele de Rossi se chargera de mener l'entrejeu. Mais devant, par exemple, il n'y a pas de buteur attitré, pas de digne successeur des Filippo Inzaghi et autres Luca Toni. En outre, Mario Balotelli a fait une saison blanche, et Claudio Marchisio, si indispensable au milieu de terrain de la Juventus, a dû déclarer forfait, blessé.

Berceau de la civilisation européenne

L'Italie, devenue république depuis l'abolition de la monarchie en 1946 et membre fondateur de l'Union européenne, est l'un des berceaux de la civilisation occidentale notamment par l'importance de l'Empire Romain puis du Saint-Siège. Elle a également joué un rôle précurseur dans l'évolution de l'Humanisme et de la Renaissance.

Aujourd'hui ses 60 millions d'habitants, des Alpes jusqu'en Sicile sans oublier la Sardaigne, vivent dans la 8ème puissance économique mondiale, grâce aux exportations de produits de luxe, notamment les vêtements, et à ses industries : agricole, automobile et touristique. En revanche ses joueurs, eux, s'exportent peu. Pratiquement toutes les stars restent au pays. Apparemment, les "pasta" de la "Mama" sont irremplaçables !