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John Kerry à Berlin

Philippe Pognan26 février 2013

Après Londres, c'est dans la capitale allemande que John Kerry a poursuivi sa première tournée à l'étranger depuis sa nomination en tant que Secrétaire d'État américain le 1er février dernier.

John Kerry et Angela Merkel à Berlin
John Kerry et Angela Merkel à BerlinImage : Reuters

En rencontrant la chancelière allemande Angela Merkel, le nouveau Secrétaire d'État américain John Kerry a loué les mérites de l'Allemagne dans son « rôle de leader » en Europe. Le successeur de Hillary Clinton a qualifié les relations germano-américaines de « l'une de nos alliances les plus fortes et dynamiques dans le monde ». Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle s'est réjoui que la première étape de la tournée à l'étranger de John Kerry soit l'Europe et l'Allemagne en particulier.

John Kerry (à g.) et Guido WesterwelleImage : JOHN MACDOUGALL/AFP/Getty Images

« Le fait que le Secrétaire d'État américain consacre sa première visite à l'Europe et à l'Allemagne, est une profession de foi claire en faveur du partenariat transatlantique », a dit Guido Westerwelle.

Sur le plan commercial, Berlin, comme Washington, plaide pour un début rapide des entretiens en vue d'un accord de libre-échange transatlantique.

John Kerry et Guido Westerwelle se sont déclarés persuadés qu'un abandon des barrières douanières serait créateur de croissance et d'emplois des deux côtés de l'Atlantique.

« L'Allemagne est notre premier partenaire commercial en Europe et nous voulons davantage de commerce et d'investissements pour créer des emplois pour les Allemands, pour les Américains et pour tous les Européens », a affirmé John Kerry.

Sur la plupart des grands dossiers internationaux, John Kerry a constaté une ligne commune entre Washington et Berlin. Le Secrétaire d'État américain a ainsi souligné que dans le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, Washington défend la solution des deux États.

À propos de l'Iran, John Kerry comme Guido Westerwelle, a appelé Téhéran à saisir les chances d'une solution diplomatique lors de la reprise au Kazakhstan - après 9 mois d'interruption - des négociations sur le programme nucléaire iranien.

Quant à la Syrie, les deux diplomates en chef se sont accordés à dire que la pression devait être maintenue sur le régime de Bachar al-Assad.Un aspect que John Kerry a évoqué en soirée avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov venu à Berlin pour évoquer le dossier syrien avec son homologue américain.

Sergueï Lavrov écoute son homologue américainImage : Reuters

John Kerry, 69 ans, lui-même fils de diplomate, a vécu deux ans à Berlin avec ses parents dans les années 1950 et il parle aussi l'allemand. Mardi soir, John Kerry doit se rendre à Paris. Sa tournée l'emmènera ensuite à Rome, Ankara, Le Caire, Ryad, Abou Dhabi et Doha. Il sera de retour à Washington le 6 mars prochain.

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