1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Jonathan Tah se livre sur son séjour en Côte d'Ivoire

Sophie Serbini | Thomas Klein
4 juin 2025

Le défenseur allemand d'orgine ivoirienne s'est rendu dans le pays de son père pour la première fois depuis 15 ans. Il livre ses impressions à la DW.

Jonathan Tah
Jonathan Tah a passé plusieurs jours en Côte d'Ivoire avant se signer un nouveau contrat avec le Bayern Munich et de rejoindre l'équipe d'Allemagne pour la Ligue des NationsImage : Sven Simon/IMAGO

Jonathan Tah souhaitait passer des vacances incognito en Côte d'Ivoire, dans le pays de son père. Mais lorsqu'on mesure près de 2m et qu'on est aussi célèbre que le défenseur de la Mannschaft pas facile de passer inaperçu.

Alors l'ancien joueur du Bayer Leverkusen, qui vient de s'engager avec le Bayern Munich, a joué le jeu en posant plusieurs fois pour des photos avec des fans.

Quelques jours après son retour, il s'emerveille au micro de la DW toujours de l'accueil qu'il a reçu.

"C'est fou le nombre de personnes que j'ai rencontrées. Notamment parce que les Ivoiriens sont passionnés par le football. Ils suivent vraiment tout. Ils connaissent tous les joueurs et jouent tous au football. Ils aiment tellement ce sport. On ressent cette passion", assure-t-il.

Jonathan a remporté le titre de champion d'Allemagne en 2024 avec le Bayer LeverkusenImage : Bahho Kara/Kirchner-Media/picture alliance

Un retour aux sources

Né à Hambourg en 1996, Jonathan Tah ne s'est pas rendu beaucoup de fois en Côte d'Ivoire. Ses parents ont divorcé lorsqu'il était très jeune et le joueur a passé plus de temps avec sa famille allemande. Son voyage en mai dernier était le premier depuis 2010 lorsqu'il n'était qu'un adolescent.

"Mon père est ivoirien mais je n'étais pas venu depuis longtemps. Je voulais rendre visite à ma famille paternelle et surtout à ma grand-mère. Je voulais aussi voir ce qui avait changer et comment je me sens dans le pays aujourd'hui par rapport à l'époque. La dernière fois, j'avais 14 ans, c'était il y a longtemps", admet-t-il.

"C'était un voyage très positif, car j'avais l'impression de faire partie de la communauté. Les gens étaient tellement heureux que je sois là", affirme-t-il à la DW.