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La campagne électorale endeuillée au Bénin

8 avril 2021

À trois jours de la présidentielle, des manifestations ont faits un mort et six blessés dans le centre du pays. Le porte-parole du gouvernement, Alain Orounla réagit.

Weltspiegel 08.04.21 | Benin | Demonstranten gegen Präsident Talon errichten Straßensprerren
Image : Yanick Folly/AFP

Au moins une personne a été tuée par balle et six blessées après l’intervention de l’armée pour disperser une manifestation d’opposants dans le centre du pays. Selon des témoins, les militaires ont "tiré en l'air" pour disperser les manifestants, avant de dégager la chaussée.

 Ceux-ci protestaient contre l’absence des candidats de l’opposition au scrutin de dimanche et surtout pour rappeler la fin du mandat constitutionnel du président Patrice Talon, le 6 avril.  Or, selon une révision de la constitution intervenue en novembre 2019, son mandat va expirer plutôt le 23 mai, au moment de la prise de fonction du nouveau président de la République. Cette révision de la loi fondamentale est contestée par l’opposition et jugée inconstitutionnelle par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples.

Réaction d’Alain Orounla, ministre de la Communication et de la Poste du Bénin, par ailleurs porte-parole du gouvernement béninois.

"Ces violences sont l’oeuvre de badauds manipulés par des opposants exilés" (Alain Orounla)​​​​​​​

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