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La Cédéao examine à Accra le retrait des Etats de l'AES

23 avril 2025

La Cédéao a toujours du mal à gérer cette décision dans une sous-région confrontée à plusieurs difficultés notamment sécuritaires.

Nigeria Abuja | Réunion de la CEDEAO
La nCédéao réunie en session extraordinaire pour examiner le retrait du Mali, du Niger et du Burkina FasoImage : Marvellous Durowaiye/REUTERS

Ce conseil extraordinaire des ministres de la Cédéao se tient en marge du lancement du 50ème anniversaire de l’institution prévue le 28 mai prochain. A l’ordre du jour, donc, le retrait des pays de l’AES, le Mali, le Niger et le Burkina Faso qui ont officialisé leur retrait en janvier dernier. 

Depuis, les relations entre la CEDEAO et L’AES ne cessent de se dégrader. Mais pour le Président de la commission de la CEDEAO Omar Alieu Touray, il est temps de sonner la recréation.

"Nous sommes ici réunis aujourd'hui pour examiner les modalités de séparation ainsi que le plan de contingence qui a été élaboré grâce à des travaux techniques impliquant toutes les institutions de la Cédéao. Le plan que vous êtes invité à examiner aujourd'hui couvre un certain nombre de domaines.

D'abord, vous avez les les questions juridiques du personnel excellence On vous invite à examiner les implications du retrait de ces pays".

Parmi les raisons qui rassemblent souvent les dirigeants de la Cédéao, se trouve l'insécuritéImage : Seth/Xinhua/IMAGO

Quelles sont les modalités de retrait ?

Durant deux jours, le conseil des ministres de la CEDEAO examine les modalités du retrait de ces trois pays de L’AES. Ces derniers semblent tourner la page de l’institution sous régionale à la croisée des chemins avec de multiples crises sécuritaires dans le Sahel et politiques dans d’autres pays.  

 

Le président du conseil des ministres, le nigérian Yusuf Maitana Tuggar estime qu’"il n'est jamais le vœu de quiconque ici présent que ce jour puisse arriver. Que des ministres puissent se réunir pour délibérer sur la sortie ou le retrait de certains de leurs membres de cette communauté fraternelle et également économique".

Toutefois, alors lorsque nous sommes face à un tel retrait qui est à la fois malheureux, nous sommes bien obligés en tant que conseil de nous réunir et d'essayer de réfléchir sur les modalités que nous nous trouvons pour continuer de fonctionner. Pour une question de choix et surtout d'exercice de la souveraineté, ces pays ont décidé de se réunir et de se retirer. Alors, nous n'avons d'autre choix que de nous aligner sur cette décision", poursuit-il 

Le cas de la Guinée n’est pas à l’ordre du jour ici à Accra, malgré que le pays soit dirigé aussi par une junte militaire. Par ailleurs, Conakry n’est pas représenté par son ministre des Affaires étrangères.  Selon nos sources ; une mission de la CEDEAO était récemment à Conakry pour évaluer la situation sur le terrain concernant le retour à l'ordre constitutionnel.