A Sotchi, le Pérou affrontait l'Australie. Malgré deux défaites lors de leurs premiers matchs, ce qui a conduit à une élimination précoce, les Péruviens ont une fois de plus montré qu'ils savaient joué un football attrayant. Et cette fois-ci, c'est l'Australie qui a fait les frais des offensives péruviennes, avec l'ouverture du score signée André Carillo à la 18ème minute, d'une superbe reprise de volée. Dominateur dans tous les domaines, le Pérou a ajouté un deuxième but en seconde période. Une oeuvre du capitaine Paolo Guerrero (50è). Score final : 2-0. Les Péruviens terminent 3èmes du groupe C avec trois points, les Australiens ferment la marche avec un point.

Un match nul au bout de l'ennui

A Moscou, la France et le Danemark se disputaient la première place du groupe, du moins en théorie. Car en pratique, les deux équipes, qui avaient effectué plusieurs changements pour laisser les titulaires au repos, ne se sont pas vraiment livrées. Il y a bien eu cette alerte d'Olivier Giroud (15è), ou encore cette frappe de Christian Eriksen (59è), sans oublier cette tentative de Nabil Fékir (70è), mais dans l'ensemble, rien à se mettre sous la dent. Score final 0-0.

Vingt ans plus tard, la même histoire

La France termine première de sa poule avec sept points, le Danemark est deuxième avec cinq unités. En même temps, le résultat était prévisible : il y a vingt ans, lors du Mondial en France, les deux équipes s'étaient également affrontées en phase de poules. Lors de son premier match, le Danemark avait gagné 1-0, puis fait 1-1 au deuxième, avant de concéder le nul 0-0 contre les Bleus. Cette année, tout s'est déroulée de la même manière : le gardien s'appelait également Schmeichel. Sauf qu'il y a vingt ans, c'était Peter, le père. Aujourd'hui, c'est Kasper, le fils.