"La corruption est un obstacle fondamental à la réalisation des objectifs de développement durable. La corruption est un défi mondial qui nécessite une coopération internationale. Mon ambition avec le segment de haut niveau est d'élever la lutte contre la corruption à un niveau politique supérieur et de mettre une action derrière les mots", a déclaré Ulla Tørnæs, la ministre danoise de la Coopération au développement, dans un communiqué.

Les quelques 1.200 participants à cette conférence sont issus du monde entier. Parmi eux, 46 ministres, vice-ministres, hauts responsables gouvernementaux, ainsi que des dirigeants d'organisations internationales et des chefs d'entreprises. Parmi les pays représentés, il y a l’Afghanistan, l’Argentine, l’Australie, le Burkina Faso, la Chine, la Colombie, l’Éthiopie, la Finlande, la France, la Géorgie, l’Allemagne, le Ghana, l’Indonésie, l’Irlande, le Kenya, le Mexique, le Nigeria, la Norvège, la Somalie, l’Afrique du Sud, la Corée du Sud, le Royaume-Uni, l’Ukraine ou encore les Etats-Unis.

Chaque délégation invitée devra présenter un plan d’action, relatant les stratégies mises en place pour endiguer le phénomène de corruption.

Plus de 70 évenements sont prévus au cours de cette conférence de trois jours : des ateliers portant sur la lutte contre la corruption, des projections de films, ainsi qu'un concert de "Fair Play", un mouvement mondial de musique contre la corruption, sans oublier la projection d’une série de films dans le cadre du festival "Films 4 Transparency", sur la corruption, l'inégalité et l'injustice à travers le monde.

Eric Topona s’est entretenu sur les enjeux de cette rencontre avec l’un des participants, Bégoto Miarom, le président du Conseil Consultatif de l'Union Africaine sur la lutte contre la Corruption.

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