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La onzième épidémie d'Ebola vaincue en RDC

La rédaction francophone | Avec agences
19 novembre 2020

Le ministre de la Santé, Eteni Longondo, en a fait l'annonce mercredi. L'épidémie a été moins mortelle que la précédente.

La onzième épidémie avait débuté en juin
La onzième épidémie avait débuté en juinImage : picture-alliance/dpa/AP/J. Delay

"En ce 18 novembre 2020, je suis heureux de déclarer solennellement la fin de la 11ème épidémie de la maladie à virus Ebola dans la province de l'Equateur", a déclaré le ministre de la Santé de RDC Eteni Longondo mercredi.

Une bonne nouvelle pour le pays, qui fait aussi face, comme d'autres, à la pandémie de Covid-19. L'épidémie s'était déclarée le 1er juin cette année, alors que la dixième, terminée depuis, n'avait pas encore pris fin. 

Un bilan moins élevé 

Au total, l'épidémie a tué 55 personnes pour 130 cas selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Un bilan beaucoup moins élevé que la dixième épidémie, qui a fait plus de 2.200 morts entre août 2018 et juin 2020. Le bilan le plus grave dans l'histoire du pays.

Selon l'OMS plus de 40.580 personnes ont été vaccinés lors de cette onzième épidémie. 

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Un bilan qui tient certainement à la réponse sanitaire apportée face à la maladie. Médecins sans frontières, par exemple, assure que ses traitements et ses techniques de prévention étaient "plus proches, plus  flexibles" cette fois-ci. "Les équipes médicales engagent la communauté et forment le personnel soignant", explique l'ONG.

Continuer de renforcer le système de santé

Face aux crises sanitaires à répétition, la réponse apporté face aux épidémies s'amélioreImage : picture-alliance/AP/A. Kudra Maliro

Il n'empêche que certains problèmes ont subsité, notamment au tout début de l'épidémie. "Certains responsables de secteur santé ont gonflé la liste des prestataires. Cela nous a pris du temps pour régler ces problèmes", a admit le ministre de la santé. "C'est pourquoi on n'a pas payé les gens à temps et cela a suscité des grèves", a-t-il ajouté. 

Eteni Longondo appelle d'ailleurs à rester vigilant : "Le risque élevé de résurgence reste permanent et doit servir de signal d'alarme pour que le système de vigilance soit renforcé", insiste-t-il.

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