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La repression s'abat sur l'opposition au Zimbabwe

8 août 2018

La repression déclenchée par le pouvoir contre l'opposition se poursuit au Zimbabwe où un membre du principal parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a été arrêté.

Simbabwe Tendai Biti, Oppositioneller & ehemaliger Finanzminister
Image : Getty Images/AFP/J. Njikizana

La repression qui s'abat sur l'opposition zimbabwénne se passe dans un contexte politique tendu. En effet, le MDC continue de contester les résultats de l'élection présidentielle remportée par le sortant Emmerson Mnangagwa. 

Image : DW/A. Kriesch

Selon le gouvernement, l’ancien ministre des Finances du gouvernement d’union nationale, Tendai Biti, était recherché par la justice pour incitation à la violence avant la proclamation de la victoire du président sortant Emmerson Mnangagwa.  

Alors que les autorités n’ont toujours pas confirmé l’arrestation de Tendai Biti, l'avocat de l'opposant zimbabwéen a déclaré que son client souhaitait demander l'asile politique en Zambie.

"Violation flagrante de la loi électorale"

Tendai Biti est accusé d'avoir pris la commission nationale électorale de court en annonçant unilatéralement que Nelson Chamisa, le candidat de son parti le MDC, avait remporté l‘élection “au-delà de tout doute raisonnable”. 

Des déclarations qualifiées par Hararé de violation flagrante de la loi électorale. Depuis l’entourage de l’opposant n'a cessé de dénoncer la présence de forces policières autour du domicile de Tendai Biti. 

De leur côté, les ONG de défense des droits de l'homme se disent inquiètes de la répression qui s'abat sur l'opposition. Depuis la proclamation de la victoire du président Mnangagwa, le pays vit dans la peur d'une recrudescence de la répression. 

Les autorités zimbabwéennes ont promis une enquête indépendante sur les violences post-électorales. Les chefs de mission de l'Union européenne et des Etats-Unis ont, dans une déclaration commune, évoqué de "sérieuses violations des droits de l'homme".

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