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La sécurité, une priorité pour les Burkinabè

20 novembre 2020

Le double scrutin législatif et présidentiel du dimanche 22 novembre va se dérouler dans un contexte d’insécurité, dû aux attaques djihadistes dans le nord et l’est du pays, où le vote ne pourra pas avoir lieu.

Des soldats burkinabè prenant positon devant le Splendid à Ouagadougou en 2015
Des soldats burkinabè prenant positon devant le Splendid à Ouagadougou en 2015Image : picture-alliance/dpa/A. Yempapou

Auparavant épargné par les attaques djihadistes qui touchent plusieurs de ses voisins sahéliens, le Burkina Faso connaît depuis 2015 régulièrement des enlèvements et attaques perpétrés par une douzaine de groupes djihadistes, affiliés à Al-Qaïda ou à l'organisation Etat islamique (EI).

Le 15 janvier 2016, un attentat contre l'hôtel Splendid et le restaurant Cappuccino à Ouagadougou, le premier de ce type dans le pays, a fait 30 morts, majoritairement des Occidentaux.

Aussi, depuis cinq ans, les violences djihadistes, ajoutées à des conflits intercommunautaires, ont fait plus de 1.200 morts et plus d'un million de déplacés.

Ousmane Amirou Dicko : "un bulletin de vote est plus puissant qu’une balle"

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Plusieurs villes du pays sont inaccessibles en raison de l'insécuritéqui sévit.

C'est dans ce contexte que près de sept millions de Burkinabè se rendront aux urnes ce dimanche 22 novembre pour ce double scrutin. Ces élections se déroulent dans un contexte marqué par l’insécurité, due aux attaques djihadistes dans le nord et l’est du pays, deux zones où le vote ne pourra pas avoir lieu.

D’où les inquiétudes d’Ousmane Amirou Dicko, émir de la région du Liptako, à cheval entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il plaide pour que la question de l’insécurité puisse être au centre des préoccupations du chef de l’Etat et des députés qui seront élus.