La sculpture rend hommage à la poésie
8 juillet 2008Publicité
Paul Celan est mort en 1970, en se jetant depuis un pont de la Seine. Paul Celan : le poète de l’innommable, celui qui avait su ordonner les mots pour décrire l’horreur de l’Holocauste... Que reste-t-il de lui ? En Allemagne, les écoliers apprennent ses poèmes, comme la « Todesfuge » : « la Fugue de la mort » . En France, Paul Celan est traduit, mais ses vers restent encore l’apanage d’un cercle restreint. Pas de nom de rue, ni de nom d’école mais peut-être bientôt une sculpture, dans le jardin de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, à Paris. Un jeune sculpteur allemand, Alexander Polzin, travaille à ce projet.
Sophie Grènery lui a rendu visite dans son atelier de Pankow, un quartier au nord-est de Berlin...