La Turquie en question à Bruxelles
13 décembre 2004Joschka Fischer, le chef de la diplomatie allemande a de nouveau appelé les 25 à jouer la carte de l'adhésion d’Ankara. Selon Berlin en effet, un scénario contraire risquerait d'interrompre le processus des réformes en cours en Turquie.
Si le gouvernement allemand est en quelque sorte le porte drapeau des partisans de l’adhésion de la Turquie, il n’en va pas de même de l’opinion publique, puisque un peu plus de la moitié des Allemands (55%) se déclarent opposés à l’entrée d’Ankara au sein de l’Union (Un peu moins - il faut le dire - que les Français, à près de 70% contre). Écoutons l’avis à ce sujet de Jacques Delors, l’ancien président de la Commission européenne, qui était à Berlin dernièrement pour présenter la traduction allemande de ses mémoires. Son avis sur l’adhésion de la Turquie, au micro de Sophie Grènery