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Le débat sur la destruction de statues liées à l'esclavage

12 juin 2020

Pour certains, ces statues incarnent la haine et la violence. Pour d'autres, elles reflètent une histoire et une mémoire.

Une statue de Robert Milligan, un ancien vendeur d'esclave écossais, couverte d'un drap et d'un panneau Black lives matter à Londres
Une statue de Robert Milligan, un ancien vendeur d'esclave écossais, couverte d'un drap et d'un panneau Black lives matter à LondresImage : Reuters/J. Sibley

Les protestations antiracistes après la mort de George Floyd ont provoqué en Europe la dégradation de plusieurs statues de personnalités liées à la colonisation. Portées par le mouvement planétaire "Black lives matter", des actions ont ciblé plusieurs statues dont celles de Léopold II à Anvers et dans la commune bruxelloise d'Audhergem. Pour les auteurs de ces actes, Léopold II incarne la violence du système colonial au Congo.

Pourtant le directeur du nouveau Musée national de la RDC,  le professeur Henry Bundjoko Banyata, conservateur en chef et ancien directeur de recherche de l’Institut des musées nationaux du Congo, estime que détruire les éléments du passé empêche les générations futures d’avoir une bonne compréhension de ce qu’il s’est passé.

Cliquez sur la photo pour écouter ses explications.

"Ces statues doivent être utilisées comme des éléments de pédagogie"

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