A l’occasion de la journée mondiale du paludisme, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé les pays industrialisés à s’investir davantage dans la lutte contre cette maladie. Selon l’organisation mondiale de la santé, plus d’un million de personnes décèdent chaque année des suites du paludisme, la plupart en Afrique. Dix organisations de cinq pays européens se sont unies sous la bannière « Alliance européenne contre le paludisme » pour promouvoir un engagement plus grand des pays du nord, un engagement qui laisse à désirer, selon la ministre allemande du développement, Heidemarie Wieckzorek-Zeul :

« Si le paludisme était une maladie qui menaçait directement les pays industrialisés, je suis sûre qu’il y aurait déjà des médicaments adéquats pour enrayer sa propagation. Mais le paludisme est une maladie qui touche encore principalement les pays en développement et c’est pourquoi il est important d’attirer l’attention sur leur situation et de prendre nos responsabilités pour ne pas laisser les gens de ces pays l’affronter tout seuls. »