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L'amnistie divise les acteurs centrafricains à Khartoum

31 janvier 2019

Les chefs de guerre de RCA, dont certains sont sous sanction de l'ONU ou cités dans des rapports de violation des droits de l'homme, font de l'amnistie et du partage du pouvoir, des questions prioritaires à Khartoum.

Versöhnungsforum in Brazzaville 23.7.2014
Image : Guy-Gervais Kitina/AFP/Getty Images

"Pour avoir la paix, il faut amnistier tout le monde" (Abakar Sabone)

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Le gouvernement poursuit son dialogue à Khartoum avec des représentants d'une quinzaine de groupes armés qui écument une large partie du territoire.

L'amnistie et le partage du pouvoir sont les deux points sur lesquels les deux parties devraient encore s'entendre.

C'est ce qu'explique Abakar Sabone, cadre du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), le plus important groupe armé du pays, issu de l'ex-rébellion Séléka. Ecoutez Abakar Sabone en cliquant sur l’image.

Embargo sur les armes

Mais, faut-il prolonger ou non, l'embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine depuis 2013 ? 

Le Conseil de sécurité des Nations unies en discute ce jeudi et il devrait prolonger l’embargo. D'après des diplomates, l'ONU est d'accord pour accorder à la Russie et à la Chine de nouvelles exemptions à l'embargo.

Ce qui permet à ces deux pays de livrer des armes d'une certaine catégorie, aux forces loyales au gouvernement centrafricain.