L'armée burkinabè aurait-elle un agenda caché ?
13 novembre 2014Mercredi, l'opposition, la société civile et les autorités religieuses et traditionnelles se sont réunies pour discuter de la place à laisser à l'armée dans la transition prévue pour durer un an. Les négociations achoppaient sur les exigences formulées par les militaires de présider le parlement provisoire pour conserver une influence une fois le pouvoir rendu aux civils. Mais cette demande est contestée par des membres de la société civile.
L'armée fait des concessions
Après des discussions, les représentants de l'armée ont toutefois accepté que le président de l'assemblée intérimaire, le Conseil national de transition (CNT), soit "une personnalité civile élue par ses pairs". Mais l'accord n'a pu être validé en assemblée, comme prévu initialement, "les militaires étant partis recueillir les avis et amendements de leur hiérarchie", a déclaré un membre de la commission en charge des négociations.
Au sein de la société civile, on commence à perdre patience. Certains ont l'impression que ça dure et que l'armée traîne les pas. Au micro de Richard Tiéné, le président de la section burkinabè de la RADDHO, Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme, Mathias Tankoano ne s'en est pas caché.
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