1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

L’armée congolaise dit avoir conquis des positions des ADF

15 janvier 2020

Le plus grand défi reste la consolidation des positions jadis occupées par les rebelles ADF dans la région de Beni. Et la Monusco indique apporter des appuis logistiques en fonction des besoins de l’armée congolaise.

Soldaten der kongolesischen Armee
Image : DW/John Kanyunyu

"Cette fois-ci c’est la dernière. Nous n’avons plus à reculer" (Le général Léon-Richard Kasonga)

This browser does not support the audio element.

Sur un ton martial, à Kinshasa devant des journalistes, le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l’armée, a affirmé que l’unique mission des FARDC reste l’anéantissement total des groupes armés. Et les ADF sont la cible principale.

Image : Reuters/G. Tomsaevic

"Cette fois-ci c’est la dernière. Nous n’avons plus à reculer. Nous allons écraser, nous allons neutraliser de manière définitive toute unité qui serait apparentée aux ADF et leurs forces supplétives. Parce que c’est ça notre travail. Notre population a trop souffert à l’est",  a déclaré le général Léon-Richard Kasonga.

Depuis près d’un mois, l’armée a reconquis plusieurs campements des ADF dans les localités de Mayangose, Mbau, Kamano et Erengeti.

Des localités déjà prises

Vendredi dernier, l’armée a repris Maina, présentée depuis plusieurs années comme le quartier général des rebelles ougandais ADF.

Pour l’instant, les FARDC sont à la recherche de Seka Baluku, l’actuel chef des ADF, a indiqué le général Kasonga qui a annoncé par ailleurs que seuls les militaires congolais mènent cette offensive.

Ce mercredi, répondant à la question concernant le rôle des casques bleus dans les opérations militaires menées par l’armée contre les ADF, la cheffe de la Monusco, Leila Zerrougui a expliqué que la mission de l’Onu travaille en fonction des besoins que lui communique l’armée congolaise.

Image : DW/K. Tiassou

"Aujourd’hui les opérations sont conjointes. Les FARDC nous demandent ce dont ils ont besoin le plus, comme donner les informations dont nous disposons, par exemple les images satellitaires. Nous travaillons ensemble pour tenir les bases, sécuriser la population et aussi pour l’appui logistique", a affirmé Leila Zerrougui. 

La société civile locale, qui se félicite de cette offensive de l’armée, demande néanmoins à celle-ci de sécuriser ses positions pour permettre aux populations de regagner leurs villages. Ce qu’a affirmé Omar Kavota, le coordonnateur de l’ONG, CEPADHO.

Par ailleurs, les appels se multiplient pour conseiller à la population de Beni de "redoubler de vigilance" pour sa sécurité.