Une quarantaine de dirigeants africains ont pris part à ce sommet. Lors de la cérémonie de clôture, le président Vladmir Poutine a promis de faire passer à "quarante milliards de dollars", les échanges commerciaux entre la Russie et l'Afrique, d'ici à cinq ans. Le président russe a également annoncé que des rencontres régulières, entre la Russie et l'Afrique, seraient désormais organisées tous les trois ans.

Ressources minérales

Il a été question, au cours de ce sommet, de partenariat dans les secteurs de l'énergie ou encore des minerais. La Russie a signé des accords avec le Rwanda, le Soudan du Sud et la Guinée équatoriale, en matière de prospection de matières premières afin de faire face à son manque de certaines de ces ressources.

Armement

Moscou, l’un des principaux vendeurs d’armes sur le continent, a été très sollicité. Ainsi, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, a demandé à son homologue russe, Vladimir Poutine, de renforcer l’aide militaire de la Russie à son pays, notamment par la livraison d’armes lourdes, pour faire face aux différents groupes armés qui contrôlent les ¾ du territoire national centrafricain.

Depuis quelques mois, la Russie assure la formation des militaires et des gendarmes centrafricains. Elle aide aussi le pays à moderniser ses forces armées. Récemment, Moscou a même livré des armes légères.

Par ailleurs, Rossoboronexport, l'agence russe chargée des exportations d'armes, a déclaré que la Russie livrerait en Afrique, d'ici à la fin de l'année 2019, des équipements militaires d’une valeur de 3,5 milliards d'euros. Il s’agit entre autres, de systèmes de missiles anti-chars, d'hélicoptères de combat et d'armes légères.

Selon la Gabonaise Laurence Ndong, porte-parole en Europe du collectif "Tournons La Page", l’Afrique peut tirer profit de ce nouveau partenariat avec la Russie. 

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