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Le Burundi veut la présidence de l'EAC

Eric Topona24 novembre 2015

Les Etats-Unis vont sanctionner quatre responsables de l'Etat burundais dont le ministre de la Sécurité publique et véritable numéro 2 du régime de Bujumbura. Ce dernier est accusé d'être responasbles des violences.

Burundi Attentat Polizei
Image : Getty Images/AFP/L. Nshimiye

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Le Burundi est toujours entre insécurité et violences. Les attaques à la grenade se multiplient en plein centre de Bujumbura, la capitale. Pendant ce temps, le pouvoir en place semble se radicaliser. Mardi, le Ministère de l’Intérieur a interdit "provisoirement" les activités des principales organisations de la société civile qui se sont opposées au troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Tout cela intervient, à moins d’une semaine d’un sommet des chefs d’Etat de la communauté des Etats d’Afrique de l’Est.

Le président américain Barack Obama a imposé lundi des sanctions contre quatre hauts responsables burundais. Parmi les personnes visées figure Godefroid Bizimana, directeur général adjoint de la police nationale. Il aurait dirigé les opérations de police visant à empêcher la tenue de manifestations pacifiques d'opposants. Sont également ciblés Godefroid Niyombare, ancien chef du service de renseignements, l'ex-chef d'état-major de l'armée et Cyrille Ndayirukiye, ex-ministre de la Défense et Alain-Guillaume Bunyoni, ministre de la Sécurité publique.

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