À l'origine de ces événements, la convocation, hier (30.11) par la justice, de deux membres du gouvernement : le ministre de l'Economie et des Finances et le secrétaire d'Etat au Trésor. Ceux-ci ont été interrogés sur le retrait suspect de dix millions de dollars des caisses de l'Etat, puis placés en garde à vue. 

Le calme est revenu en milieu de matinée avec l'annonce de la capture ou la reddition du commandant de la Garde nationale, le colonel .

Les activités ont  tourné au ralenti dans le centre de Bissau, parcouru par des patrouilles de militaires en pick-ups. La protection a été renforcée aux abords de la présidence, de l'état-major et de la police judiciaire. 

Cependant, des tirs, nourris par intermittence, ont été entendus une partie de la nuit et vendredi matin à Bissau. Ces affrontements ont fait deux morts.

Écouter l'analyste de Omar Mendy, expert en géopolitique et spécialiste de la Guinée-Bissau.