Dix ans après, le Rwanda a commémoré hier à Kigali le début du génocide de 1994 qui a fait près d'un million de victimes parmi les Tutsis et les Hutus modérés. Lors de la cérémonie marquée par l'émotion, une virulente condamnation du rôle de la communauté internationale, particulièrement de la France, a provoqué le départ précipité de son représentant. Les accusations du président rwandais Paul Kagamé prononcées à Kigali contre la France sont "graves et contraires à la vérité", a affirmé le ministère français des Affaires étrangères.