Le temps de travail en Europe
30 avril 2009Après des années passées à tenter de trouver un accord, les eurodéputés et les représentants des gouvernements ont échoué à établir une nouvelle réglementation du temps de travail en Europe. Certains, partisans d’une approche sociale, comme la France ou l’Espagne, étaient pour cette limitation, tandis qu’un groupe de pays, mené par le Royaume Uni, voulait laisser la porte ouverte à plus de flexibilité, avec une durée hebdomadaire de travail qui pouvait aller jusqu’à 65 heures. Le commissaire européen au Travail Vladimir Spidla s'est déclaré "extrêmement déçu" par l’échec de ces négociations.
Marco Wolter fait le point sur cette actualité
Egalement dans cette émission : les normes d’accueil des demandeurs d’asiles
Le Parlement européen va voter la semaine prochaine un texte qui codifie les normes minimales pour ce qui concerne l’accueil des demandeurs d’asile. Ce nouveau texte vient réformer une directive de 2003 et tente d’assurer un standard d’accueil plus élevé mais aussi à simplifier l’accès au marché du travail.
La Pologne compte une vingtaine de centres qui accueillent des réfugiés venus de l’Est de l’Europe mais aussi d'Asie centrale, comme les Tchétchènes qui sont les plus nombreux à demander le droit d’asile dans ce pays. Depuis son entrée dans l’Union européenne en 2004, la Pologne a fait beaucoup d’efforts pour moderniser ses centres d’accueil qui, jusqu’alors, se trouvaient dans un état souvent vétuste. Mais ce pays a surtout amélioré ses aides pour l'intégration des réfugiés, notamment dans le domaine de l'emploi pour les adultes et aussi de l'éducation scolaire pour les enfants.
Un reportage à Varsovie de Nora et Francois Gault.
En Suisse, les demandes d'asile qui ont plus que doublé entre 2007 et 2008. Ses foyers d'accueil traditionnels sont débordés. Du coup, certaines régions ont ouvert leurs abris anti-atomiques pour accueillir les demandeurs d'asile. Comme à Genève, où l'abri de Châtelaine a ouvert il y a trois semaines.
Un reportage de Marion Moussadek