L'Ecosse : oui ou non à l'indépendance?
17 septembre 2014Si le oui l’emporte, l’Écosse retrouvera les pleins pouvoirs à son parlement. Le pays n’avait jusqu’alors que le contrôle de la santé, de l’éducation et plus généralement des dépenses sociales.
Pressions de Bruxelles
Se pose néanmoins la question de la monnaie. A Londres, il est impensable de partager la livre sterling, et l’euro ne sera pas non plus à portée de main puisque le pays devra, selon José Manuel Baroso, le président de la Commission européenne, réintégrer l’Union Européenne pour pouvoir prétendre à la monnaie unique. Pour les Britanniques, c’est d’abord une question de territoire. Le Royaume Uni serait réduit d’un tiers, le nombre d’habitants réduit de 5 millions et le PIB perdrait environ 9%.
Davantage d'autonomie de toute façon?
Mais si le non l’emporte, le Royaume Uni s’est voulu rassurant, comme le rappelle la Une d’hier du quotidien écossais Daily Record. Avec en titre « le serment », le premier ministre britannique, le conservateur David Cameron, et les chefs de file des deux autres partis qui siègent au Parlement, se sont formellement engagés à accorder davantage d'autonomie au Parlement écossais en cas de victoire du « non ».
Opinion versatile
Les sondages sont scrutés quotidiennement en Écosse. Les derniers en date d’aujourd´hui montraient une recrudescence du « non » à l’indépendance, alors que le "oui" menait encore il y a quelques jours. Jusqu'au bout, la campagne aura été acharnée pour gagner les voix des électeurs encore indécis.