Le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand, encourage les partisans du dialogue avec l’Islam. Berlin veut faire preuve de compréhension vis-à-vis des populations musulmanes qui se disent blessée par les fameuses caricatures. Les Verts et les sociaux démocrates se sont notamment opposés à la fermeture des ambassades dans les zones les plus touchées. Franz Josef Jung Ministre allemand de la défense :

Son

« Nous devons nous charger de désamorcer cette crise des caricatures. Je pense q’il faut faire attention à prendre en considération le sentiment religieux, mais d’un autre côté à limiter les excès de violences.

De la compréhension, certes mais pas question de sacrifier la liberté de la presse pour ménager les sentiments religieux. Wolfgang Gerhardt chef de la fraction SPD :

Son

Nous disons aux musulmans du monde entier. Ils doivent se soucier de l’image de leur communauté religieuse. Nous prenons très à cœur le fait d’instaurer un dialogue pacifique, nous le montrons à nos voisins danois. Mais c’est à eux que revient la responsabilité de ne pas franchir les limites à ne pas dépasser.

Un appel à la prudence donc et à la modération, c’est aussi le message de Fritz Kuhn chef de la fraction du parti vert :

Son

Ceux qui mettent de l’huile sur le feu, quels que soient leurs camps, ne doivent pas venir ensuite se plaindre. Ce n’est pas le feu le problème c’est celui qui l’attise, c’est lui le coupable. Ca vaut pour chacun de nous au cours de ce débat

Les dérives de la vague de protestation se sont attirées de vives critiques, on condamne surtout les dangers de son instrumentalisation de la part de certains intégristes musulmans et de certains gouvernements. De ce point de vue la Syrie et l’Iran on été montrés du doigt par les porte-paroles de l’Union. Le journal danois n’a pas non plus été épargné, Fritz Kuhn a souligné la responsabilité de ce journal qu’il juge raciste et dangereux.