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Au Togo, l’opposition peine à adopter une stratégie commune

Noël Tadégnon
21 septembre 2018

Le gouvernement a adopté un décret qui fixe le nombre des circonscriptions électorales à 30. Face à cela, l’opposition exige des réformes politiques et peine à mettre en place une stratégie commune.

Proteste in Togo gegen Gnassingbe ARCHIV
Image : picture alliance/AA/ Alphonse Ken Logo

"La coalition est à la croisée des chemins" (Nathaniel Olympio)

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Le nombre de députés qui est de 91, reste inchangé. La commission électorale nationale indépendante, la CENI a de son côté, déjà établi un chronogramme pour le referendum couplé aux élections locales le 16 décembre et les législatives le 20 décembre prochain.

La stratégie de l’opposition : la marche dans la désunion

Ces manifestations sont programmées les 22 et 23 septembre dans une vingtaine de ville du Togo. Elles  visent à exiger, selon l’opposition togolaise : "L’arrêt immédiat de l’organisation unilatérale des élections législatives par une commission électorale nationale indépendante aux ordres et décriée par le peuple".

Image : privat

Mais deux ses membres se sont désolidarisés de l’organisation de ces manifestations. Il s’agit du PNP, le parti national panafricain et le CAR, le comité d’action pour le Renouveau. L’opposition togolaise peine  donc à agir à l’unisson. Et c’est un malaise au sein de la coalition.

"La coalition est à la croisée des chemins", a déclaré Nathaniel Olympio, du parti des Togolais,  membre de la coalition de l’opposition togolaise. Pour ce dernier, "la coalition doit montrer sa capacité à surmonter les difficultés sur son chemin. Et elle doit être aujourd'hui, dans une position qui lui permette de porter un message fort, de porter une action forte". 

La CENI met les bouchées doubles 

La CENI poursuit de son côté, les préparatifs des élections dont elle a annoncé les dates. Le gouvernement réuni en conseil des ministres a confirmé les dates de la révision des listes électorales ainsi que le découpage électoral.

Et pour Nathaniel Olympio, ces différentes initiatives du gouvernement et de la CENI constituent une provocation. "La CENI peut courir, peut se précipiter mais, les Togolais, je pense, ne sont plus à même d'accepter n'importe quoi, Les Togolais ne sont plus à même de laisser faire tout ce que le régime veut, quand il veut", selon Olympio.

Le pouvoir et l’opposition ne s’entendent pas sur l’exécution de la feuille de route de la CEDEAO pour aboutir à des réformes politiques et des élections législatives au Togo. Et une visite au Togo  des  deux facilitateurs, les présidents du Ghana et de la Guinée  est très attendue.

 

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