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Les défis qui attendent Romano Prodi

Bob Barry10 octobre 2012

L'ancien chef du gouvernement italien, qui a présidé la Commission européenne de 1999 à 2004, aura la lourde tâche de proposer une solution à la crise qui secoue le Sahel et notamment le Nord du Mali.

Image : AFP/Getty Images

L'ancien responsable de l'Union européenne devra mener au plus vite des consultations d'abord avec les pays du sahel, ensuite il doit engager des discussions directes notamment avec la CEDEAO et l'Union africaine. Le nouvel émissaire pour le Sahel devra surtout susciter un engagement international en appui aux pays du Sahel pour régler le conflit dans le Nord Mali. La désignation de M. Prodi est saluée par le Mouvement National pour la Libération de l'Asawad - le MNLA, le groupe indépendantiste, à l'origine de la séparation du Mali en deux et aujourd'hui retranché de force par les islamistes d'Ansar dine dans les faubourgs de Ménaka.

Pour le MNLA le choix porté sur Romano Prodi est un départ pour résoudre le problème, a confié à la Deutsche Welle Mossa Ag Assarid, porte parole du gouvernement provisoire du mouvement rebelle.

Moussa Ag Assarid Porte parole du Mouvement national de libération de l'Azawad MNLAImage : picture-alliance/dpa

Romano Prodi doit convaincre les islamistes

Eviter que des groupes armés et islamistes contrôlent l'ensemble de la bande Sahélo-saharienne, c'est le défi auquel devra faire face Romano Prodi, surnommé, le professeur. Celui là même qui vient d'être préféré par Ban Ki-moon à des candidatures africaines pour ce poste. On citera entre autres l'Algérien Said Djinnit, représentant de M. Ban pour l'Afrique de l'ouest, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo ou le président sortant de la Commission de l'Union africaine (UA), le Gabonais Jean Ping.

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