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Economie

Les mines en Guinée au centre de toutes les convoitises

20 septembre 2019

La Guinée connaît un regain d'activités économiques autour de la bauxite et du fer. Les plus grandes entreprises minières du monde se ruent vers ce pays.

Bauxit-Abbau in der Débélen-Mine in Guinea
Image : DW/Bob Barry

La ruée actuelle vers les mines du pays est surtout liée aux besoins de la Chine en bauxite. Ainsi, de nombreuses firmes chinoises se sont installées en Guinée, un pays qui dispose des deux tiers des réserves mondiales de bauxite selon Akouba Diallo, spécialiste des questions minières en Guinée :

"C'est dans ce processus là que Hongqiao et Winning Shipping se sont associées à la société United mining corporation pour  constituer la Société minière de Boké. Il y a eu d'autres sociétés chinoises comme la Hainan Iron Mine. Mais aussi la société française AMR et l'indienne Dynamic Mining."

Avec ses 25 milliards de tonnes exploitables, la bauxite, un minerai indispensable dans la production d'aluminium, très utilisé par l'industrie automobile, est une aubaine pour ce pays africain dont les caisses ont un grand besoin en liquidités.

Image : DW/Bob Barry

Le gisement de fer de Simandou

Mais, alors qu'une bonne dizaine d'entreprises minières internationales sont déjà présentes, un autre gisement, dans le sud du pays cette fois, attire de nouvelles convoitises.

C'est le gisement de fer de Simandou, dans le mont Nimba, considéré comme un des  plus grands au monde avec une réserve estimée à 2,5 milliards de tonnes et une teneur en fer de 65 %.

De nouveaux acteurs se sont positionnés suite au retrait de l'homme d'affaires israélien, le milliardaire Beny Steinmetz, accusé de corruption dans l'acquisition des droits d'exploitation de Simandou.

Parmi les nouveaux arrivés, figure la société américano-canadienne HPX qui a racheté les actifs de BHP Billiton et Orano autrefois Areva. " Ces entreprises minières, présentes sur le toit du mont Nimba, veulent donc passer par le Libéria pour exporter le minerai de fer du Simandou ", explique Akouba Diallo.

Arcelor Metal qui est propriétaire des infrastructures du côté du Libéria est désormais sollicité par HPX et probablement par l'entreprise qui va gagner les concessions des Blocs 1 et 2 du Simandou, de transporter le minerai de fer par camions jusqu'à la frontière avec le Liberia afin de l'expédier vers ses aciéries.

Le projet Simandou-Nimba qui prévoit d'exporter le minerai de fer par le port de San Pedro en Côte d'Ivoire risque cependant d'enterrer la construction du Transguinéen. 

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