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Les problèmes d'une armée centrafricaine sous embargo

Sandrine Blanchard9 décembre 2015

A trois jours du référendum constitutionnel en RCA, le ministre de la défense reconnaît les difficultés qu'il rencontre. Joseph Bindoumi regrette que l'embargo international limite autant les activités de l'armée loyale.

Zentralafrikanische Republik UN Friedenstruppe in Bangui
Image : picture-alliance/AA/H.C. Serefio

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Les Centrafricains se préparent à voter, dimanche. Ils sont appelés à se prononcer par référendum pour ou contre le projet de nouvelle constitution. Parmi les grands changements induits par ce texte, il y a l'affirmation des grands principes de la république, comme le respect des droits de l'Homme, la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux mandats maximum de cinq ans chacun. Le texte stipule aussi que le président peut être traduit devant la haute cour de justice en cas de manquement, et enfin, la constitution instaure notamment un sénat dans le pays, pour assurer un meilleur contrôle de l'exécutif.

Mais outre les difficultés pour les déplacés à aller voter, les problèmes techniques rencontrés dans l'élaboration et la distribution des nouvelles cartes d'électeurs, se pose aussi le problème de la sécurisation du vote. Joseph Bindoumi, ministre de la défense centrafricain, reconnaît, au micro de Sandrine Blanchard, qu'il ne dispose pas d'une grande marge de manoeuvre, en dépit des menaces de certains groupes armés, comme l'ex-Seleka de Nourredine Adam. Ecoutez l'interview avec Joseph Bindoumi en cliquant sur la photo ci-dessus.

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