L'Europe veut se brancher sur le courant africain
3 septembre 2009L’Europe a besoin d’énergie et surtout d’une énergie respectueuse de la planète si elle veut atteindre son objectif d’une part de 20% d’énergies renouvelables d’ici 2020. Pour relever ce défi, de gigantesques projets sont à l’étude et tous les regards se tournent désormais vers l’Afrique. C’est le cas avec le projet Desertec dont nous vous avons parlé il y a deux semaines. Par ailleurs, un autre projet permettrait de produire de l’électricité en Afrique pour la revendre en Europe. Situé en République démocratique du Congo, à proximité de la ville de Matadi, dans la province du Bas-Congo, ce projet prévoit de construire le plus grand barrage hydroélectrique de la planète.
Le barrage existe déjà, c’est le barrage d’Inga, sur la rivière Congo, mais celui-ci devrait être considérablement agrandi : la construction du Grand Inga, ou du Grand Congo, devrait coûter entre 50 et 80 milliards de dollars. Et sa production pourrait alimenter le sud de l’Europe.
C’est un reportage à Kinshasa de Rosie Masengu.
Frontières disparues
Nous retournons en Europe. Le long de ses anciennes frontières extérieures puisque celles-ci ont été supprimées avec la mise en place de l’Espace Schengen. Ainsi, les postes frontières de l'ancien rideau de fer ont disparu en décembre 2007 pour les pays d'Europe de l'est qui ont intégré en 2005 l’Union Européenne. Deux ans plus tard, Simon Brunel et Nicolas Pannetier, deux jeunes architectes français, ont décidé d'aller voir ces frontières qui séparaient l'Europe de l'Est de l'Europe de l'Ouest.
C'est munis d'un appareil photo et d'une caméra qu’ils se sont arrêtés à plus de 200 anciens postes frontière. Ils ont tout de même parcouru près de 3000 kilomètres : depuis la mer Baltique, au nord de la Pologne, jusqu’à la mer Adriatique, en Italie.
Cécile Leclerc les a rencontré.