Ils sont de nouveau libres. Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Parti socialiste, l'ancien Premier ministre Moustapha Niasse, de l'Alliance des forces de progrès et Abdoulaye Bathily de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail, ainsi que les autres responsables de l'opposition sénégalaise ont été remis en liberté. Ils avaient été arrêtés, ce matin, à Dakar, suite à une manifestation contre « les dérives » du régime interdite hier par les autorités. Tous trois sont candidats aux élections présidentielles du 25 février prochain.

Par ailleurs, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch demande la nomination d'un envoyé spécial mandaté par l'Union africaine pour assister le Sénégal dans l'organisation du procès de l'ex-président tchadien Hissène Habré.

Quant à la présidence de l’Union africaine, dont la nouvelle attribution doit être décidée en début de semaine prochaine, le Soudan affirme être certain de l’obtenir. Les rebelles du Darfour ont pour leur part menacé de combattre les forces de maintien de la paix de l'Union stationnées dans la région si le Soudan assurait bel et bien la présidence de l'organisation. Le Tchad menace quant à lui de quitter l'Union africaine si le Soudan en prend la présidence la semaine prochaine.