1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

"Il faut associer les milices pour un cessez-le-feu durable"

13 janvier 2020

La trêve acceptée par les deux chefs belligérants libyens a déjà été partiellement rompue. Ecoutez l'analyse de Riadh Sidaoui, chercheur au CARAPS.

Libyen nach dem Tode Gaddafis Flash-Galerie
Image : dapd

"Ce sont les groupes armés qui ont le pouvoir de cessez-le-feu pas Sarraj et Haftar"

This browser does not support the audio element.

Le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj et son opposant, le maréchal Khalifa Haftar, sont à Moscou pour des négociations destinées à signer un accord formel de cessez-le-feu. Une trêve est entrée en vigueur dimanche (12.01) pour éviter que la situation ne dégénère dans le pays. Mais ce cessez-le-feu a déjà été localement rompu par chacun des deux camps.

Une conférence internationale pour tenter de résoudre le conflit en Libye avec les principaux protagonistes et pays impliqués sera organisée le 19 janvier à Berlin.

Cette conférence devrait réunir sous l'égide de l'ONU au moins dix pays: les cinq membres du Conseil de sécurité, ainsi que l'Allemagne, la Turquie, l'Italie, l'Égypte et les Émirats arabes unis.

Mais Riadh Sidaoui, directeur du Centre arabe de recherche et d’analyse politique et sociale, estime que seule une réunion avec ceux qui détiennent les armes, notamment les milices islamistes qui soutiennent le Gouvernement d'union nationale (GNA) de Tripoli, peut conduire à un cessez-le-feu durable.

Cliquez sur la photo ci-dessus pour écouter ses explications.

Passer la section Sur le même thème