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L’indispensable dialogue politique au Tchad

12 avril 2021

Au lendemain de la présidentielle marquée par un faible taux de participation, l’analyste Remadji Hoinathy, appelle au dialogue pour désamorcer les tensions.

Bildkombination Chad Politiker Gegner 5 Bilder

La commission électorale nationale indépendante (Céni) poursuit la compilation des résultats de l'élection présidentielle du dimanche 11 avril.

Le scrutin a été marqué par un fort taux de participation. Les résultats provisoires ne seront connus que le 25 avril, en raison des longs délais de compilation et d'acheminement des chiffres. Le principal enjeu reste le taux de participation. Plus de  7,3 millions d'électeurs sur 15 millions d'habitants, étaient invités aux urnes.

Selon Saleh Kebzabo, le président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), qui s'était retiré de l'élection, l’appel au boycott du scrutin a été suivi. "Les images qui circulent des bureaux de vote désertés par les électeurs marquent une victoire importante pour notre appel au boycott", dit-il.

"Pourvoir et opposition doivent se parler" (Remadji Hoinathy)

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De son côté, le parti au pouvoir s’est félicité dimanche que les Tchadiens aient "massivement participé à cet important exercice démocratique".

Dialogue

En l’absence de rivaux de poids, le président sortant, Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 1990, est assuré de l’emporter dès le premier tour.

Mais, un dialogue politique est indispensable pour désamorcer les tensions, relancer le débat au sein de la société, et garantir des échéances futures plus fiables. C'est du moins le point de vue de Remadji Hoinathy, chercheur à l'ISS, au Bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest, le Sahel et le bassin du Lac Tchad. Il répond aux questions d'Eric Topona.

Cliquez sur la photo ( ci-dessus) pour écouter l’intégralité de l’interview.

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