C’est dans une ambiance électrique et studieuse que la séance d’entraînement commence à l’académie Swallows. Les exercices s’enchaînent : dribbles à un ou deux ballons, déplacements, tirs et course… Et toujours, une constante : la grande taille des pensionnaires.
Le quotidien des jeunes joueurs est millimétré : avant l'entraînement de basketball l'aprés-midi, ils doivent aller à l'école le matin... Un rythme exigeant, que les jeunes assument avec maturité.
Les filles ne sont pas en reste. Elles suivent les mêmes formations que les garçons, et elles nourrissent les mêmes rêves.
La morphologie fait partie des critères de l’académie pour recruter ses pensionnaires. Un mètre 90 taille minimum pour les garçons, car l'académie les forme pour évoluer sur la scène mondiale, dans les plus grands championnats comme la NBA.
Plusieurs talents formés ici évoluent déjà à l’étranger. Samson Johnson aux États-Unis, Romaric Magnon au Texas, Rihanna Ahar et Yasmine Apoujack en Indiana et en Floride. Sans oublier Mohamed Dabone, 2m08, aujourd’hui dans l’équipe de basket de Barcelone.
À Lomé, Swallows encore appelé "Les Hirondelles", continue de bâtir les rêves d’une jeunesse debout. Peut-être qu’un jour, l’un d’entre eux s’élèvera jusqu’aux sommets de la NBA.