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L'ONU inquiète d'un processus électoral irrégulier en RDC

27 août 2018

Plusieurs Etats du Conseil de sécurité proposent d'aider à l'organisation des élections en RDC. Mais jusqu'ici les autorités congolaises refusent ce qu'elles considèrent comme une ingérence dans leurs affaires internes.

USA Nikki Haley im UN-Sicherheitsrat
Image : picture-alliance/EuropaNewswire/L. Rampelotto

Parmi les pays qui proposent leur aide logistique à l'organisation des élections de décembre en République démocratique du Congo, figurent les Etats-Unis, la France ou encore les Pays-Bas. Mais jusqu'à présent, les autorités congolaises refusent ce qu'elles considèrent comme une ingérence dans leurs affaires internes.

Les Etats membres s'inquiètent de la crédibilité du scrutin et de l'efficacité des machines à voter, remises en question par la représentante américaine, Nikki Haley. Le porte-parole du Secrétaire-général des Nations Unies a rappelé la situation des déplacés suite aux violences dans le Sud-Kivu. Il a également appelé à l'inclusion des femmes dans le processus électoral, ainsi qu'au respect de la liberté d'expression des militants des droits de l'Homme.

 

Image : DW/K. Tiassou

Plusieurs indices d'irrégularités

L'émissaire de l'ONU en RDC, et chef de la Monusco, Leila Zerrougui, est aussi intervenue par vidéoconférence et elle a fait part de ses inquiétudes. "Il y a moins de quatre mois d'ici aux élections. Il est clair que le niveau de confiance et de consensus autour de plusieurs problèmes clefs doit encore être amélioré. Il est aussi impératif que les droits fondamentaux et les libertés fondamentales soient davantage respectés sur l'ensemble du territoire congolais", insiste Leila Zerrougui.

La représentante du Secrétaire général de l'ONU en RDC poursuit ses propos en recommandant "que tous les citoyens congolais puissent participer librement et de façon équitable à toutes les étapes du processus électoral. Tout empêchement d'une participation politique telle que prévue par la constitution entacherait la crédibilité du scrutin et pourrait remettre en cause sa nature pacifique."