A Lumbubashi, les populations sont confrontées à une augmentation vertigineuse des prix de certaines denrées de base. C'est le cas de la farine de maïs, par exemple. Cet aliment de base se vend jusqu'à trois fois plus cher que l'année dernière dans le Katanga. Un sac de 25 Kg est passé de 12 mille Francs congolais (plus ou moins 12 dollars) à entre 35 mille et 40 mille Francs congolais, selon la qualité. Une situation qui inquiète les Lushois habitués à voir les autorités politiques prendre rapidement des dispositions pour les soulager - comme ce fut le cas dans le passé avec l'ancien gouverneur Moïse Katumbi. Les autorités sont pour le moment muettes.

La pluie tue de nouveau à Kinshasa

Selon les autorités, deux personnes au moins sont mortes mardi à Kinshasa dans des inondations provoquées par des pluies diluviennes. De nombreux quartiers de la capitale congolaise étaient encore inondés à la suite d'une brusque montée des eaux provoquée par un violent orage. Il y un peu plus d'un an, plusieurs dizaines de personnes avaient péri dans une succession de pluies violentes sur Kinshasa. 

Des émissaires de l'Onu dans l'est

Par ailleurs, 13 membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies sont arrivés hier à Goma pour une mission d’évaluation. Ces diplomates en charge des questions  administratives et budgétaires au sein de l’ONU ont été reçus par le Gouverneur de la Province du Nord Kivu. Une occasion d’échanger avec eux au sujet de la situation sécuritaire dans cette partie de la République Démocratique du Congo. Daniel RUIZ, Chef du Bureau de la MONUSCO en province du Nord Kivu a pris part à ces échanges, il a expliqué (voir lien ci-dessous) le contour de la mission de cette délégation onusienne.
Le cas Tshisekedi

Enfin, aucune date officielle n’est avancée pour le retour du corps de l’opposant Etienne Tshisekedi décédé à Bruxelles le 1er février. Le gouvernement congolais a annoncé la prise en charge totale des funérailles par le trésor public, ainsi que l'organisation du rapatriement de la dépouille de l'opposant en concertation avec la famille. Des hommages officiels sont également prévus au palais du peuple. Pas de progrès en revanche sur la nomination d'un Premier ministre. De sources concordantes, une divergence persiste toujours entre le pouvoir et l’opposition qui exige que le chef du gouvernement de transition soit nommé avant les obsèques d'Etienne Tshisekedi.