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L'UE décide de sanctions contre la Russie

Elisabeth Cadot17 mars 2014

Au lendemain du "oui" massif des électeurs de Crimée, soit près de 97% des voix, en faveur de la séparation de l'Ukraine, les ministres des affaires étrangères de l'UE ont adopté des sanctions contre la Russie

Un groupe d'auto-défense de Crimée fait des contrôles après le référendum
Un groupe d'auto-défense de Crimée fait des contrôles après le référendumImage : Reuters

Pour la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, l'UE doit envoyer le "message le plus fort possible" à la Russie. Pour Frank-Walter Steinmeier, le ministre allemand des affaires étrangères, la préparation par la Russie de "l'annexion de la Crimée" est innaceptable. Mais il estime que la porte doit rester ouverte au dialogue, comme il l'a expliqué dans une interview accordée hier soir à la seconde chaîne de télevision allemande, la ZDF : "Nous avons signalé plusieurs fois à la Russie que nous ne sommes pas intéressés par la confrontation. Qu'elle redescende sur terre ...et cherchons ensemble avec la communauté internationale, l'Ukraine et la Russie une porte de sortie à cette escalade. Pour l'instant la Russie n'a pas utilisé cette possibilité."

Le ministre allemand des affaires étrangères à Bruxelles ne veut pas fermer la porte au dialogue avec la RussieImage : picture-alliance/dpa

Les ministres des affaires étrangères de l'UE se sont donc mis d'accord sur des sanctions "ciblées" qui touchent des responsables russes ou ukrainiens pro-russes - mais pas Vladimir Poutine lui-même : concrètement il s'agirait de restrictions de visas ou de gels d'avoirs...Les Etats-Unis eux aussi préparent une série de sanctions... .

Situation économique désastreuse

Les électeurs de Crimée font confiance à la Russie pour soutenir une économie ravagéeImage : Reuters

Vladimir Poutine semble certes avoir gagné une première manche. Mais sur la scène internationale, la Russie est isolée. Et la Crimée, dont elle va hériter, est une province à l'économie dévastée qui dépend du reste de l'Ukraine pour ses ressources en gaz, électricité et eau. Il faudra bien donc un jour retrouver le chemin de la diplomatie : Moscou vient de proposer de créer un groupe international chargé d'une médiation sur l'Ukraine. A une condition, la reconnaissance de la validité du référendum sur la Crimée.

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