L'Union européenne unie à Bali
10 juin 2008Les 27 sont prêts à réduire de près d’un tiers leurs émissions. « Si toutefois les autres pays industrialisés s’engagent à des réductions comparables ». C’est Stavros Dimas qui le dit. Le commissaire européen à l’environnement voit la conférence sur le climat sous un jour positif :
Mon sentiment, c’est que Bali offre une réelle chance de s’accorder tout au moins sur une feuille de route. De toute façon, nous n’avons pas le choix. Il faut que la communauté internationale fasse une percée au niveau des négociations pour ralentir absolument le réchauffement de la planète.
Côté feuille de route, l’Europe propose la division par deux des émissions mondiales en 2050 par rapport à 1990. Un objectif qui correspond à la recommandation des experts pour éviter un réchauffement supérieur à 2°, au-delà duquel des phénomènes irréversibles risquent de survenir.
C’est positif pour la tenue de la conférence que l’Union européenne parle d’une seule voix. Nous ne sommes peut-être pas encore tout à fait d’accord dans le détail sur les mesures à prendre pour réduire nos émissions. Mais nous partageons les mêmes vues sur les efforts à effectuer.
Des efforts à effectuer notamment dans le domaine de l’économie d’énergie (en isolant mieux notamment l’habitat individuel) et en encourageant les énergies renouvelables. Bruxelles s’est donné pour but de produire 20% de son électricité à partir de l’eau, du soleil et du vent en 2020.