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La violence devient un moyen de chantage politique

29 novembre 2019

Le nouveau bilan officiel du massacre dans la région de Beni en RDC fait état de 27 morts et porte à 107 le nombre total de personnes tuées, le plus souvent à l'arme blanche depuis le 5 novembre.

Trauerzug in Beni
Image : J. Kanyunyu

"L'utilisation de la violence devient un moyen pour accéder à des postes rétributeurs à Kinshasa" (Bob Kabamba)

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Les violences se poursuivent à l'est de la République démocratique du Congo, dans les régions du Nord-Kivu et de l’Ituri. Aux massacres de civils par les rebelles ougandais ADF, dont le dernier bilan officiel fait état de 27 personnes tuées, s'est ajoutée jeudi (28 novembre) une attaque des Maï-Maï contre un centre de traitements d'Ebola.

Cette violence dure depuis des années, entretenue par les pays voisins, le Rwanda et l'Ouganda, qui ont intérêt à ce que le chaos persiste dans cette région riche en minerais. Bob Kabamba est professeur de Sciences politiques à l’Université de Liège en Belgique et il estime ainsi que cette insécurité permet aux pays voisins de justifier la restriction de liberté dans leur pays.