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Quand le fonio aide à lutter contre la faim

16 octobre 2024

L'ONG SOS Sahel promeut la relance de cultures endogènes au Sénégal pour assurer un développement rural plus pérenne. Interview.

Un homme et une femme arrosent une parcelle entourée de grillage, au Sénégal (illustration)
De nombreuses plantes endogènes ont été délaissées au profit de produits importés alors que leur culture peut contribuer à améliorer les conditions de vie des communautés rurales du SahelImage : Zohra Bensemra/Reuters

La Journée mondiale de l’alimentation, célébrée aujourd’hui comme tous les 16 octobre, est l’occasion de rappeler quelques chiffres difficiles à entendre. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, la FAO, plus de 730 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, essentiellement en raison de conflits, de phénomènes climatiques répétés, ou de crises économiques.

Interview de Rémy Hemeryck, directeur général de SOS Sahel au Sénégal

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L’Afrique est un continent particulièrement frappé par la famine, la mal- et la sous-nutrition. Mais il existe des initiatives qui tentent de remédier à ces fléaux. Par exemple en promouvant le retour à la culture d’espèces endogènes telles que le mil, le niébé ou le fonio.

L’ONG SOS Sahel s’y emploie, au Sénégal. Un projet nommé "Djigui Niokolo" y été lancé dans trois régions (Tambacounda, Kolda et Kédougou) pour soutenir le développement des communautés locales, grâce notamment à la relance de la culture du fonio.

Ecoutez ci-contre l'interview avec Rémy Hemeryck, directeur général de SOS Sahel au Sénégal

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