Mardi à Ouagadougou, première étape de son séjour en terre africaine, le président Macron a prononcé un discours très attendu à l'université Joseph Ki-Zerbo devant plusieurs centaines d'étudiants.

Si ce discours a eu le mérite d'aborder des sujets sensibles tels que la colonisation, le franc CFA et les migrations, il est critiqué pour avoir été présenté comme un message à toute la jeunesse africaine.

Explications de Philippe Hugon, directeur de recherche à l'Institut des relations internationales et stratégiques en France (audio).

Le discours d’Emmanuel Macron, qui a duré près de deux heures, a été largement commenté, tant dans la presse que sur les réseaux sociaux. Le président français, qui a affirmé n’être ni dans le déni ni dans la repentance mais plutôt tourné vers l’avenir, n’a pourtant pas réussi à rallier tout le monde à sa cause.

Certains considèrent que l’ensemble de l’auditoire lui était acquis, tandis que d’autres se montrent beaucoup plus fermes comme en témoignent certaines réactions sur Twitter avec le hashtag #MacronaOuaga. 

Peu de temps avant ce discours tant attendu, des jeunes avaient barricadé certaines rues de la capitale en scandant "l’impérialisme et le colonialisme là bas !".