Ils reprochent au pouvoir à Bamako de manquer de volonté politique pour le maintien de cet accord et son application intégrale. Depuis le coup d'Etat d'août 2020, ces groupes mettaient en garde contre une révision des points d'entente, alors que certains attribuent aux militaires, l'intention de revenir sur certaines clauses, en l'occurrence celles qui prévoient une décentralisation poussée dans les régions du Nord. Les groupes signataires interpellent la médiation algérienne pour qu'elle réagisse, tout en affirmant ne pas vouloir reprendre les armes. Ecoutons Mohamed Elmaouloud Ramadane, le porte-parole de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), une alliance de groupes à dominante touareg. Il a été joint par Fréjus Quenum. Cliquez sur l'image ci-dessus pour écouter.