L'armée malienne a annoncé avoir découvert le 16 novembre "un charnier" à Kidal (nord-est). Cette ville reprise par les Forces armées maliennes (FAMa), le mardi 14 novembre, était le bastion des séparatistes touareg, foyer de la revendication indépendantiste d'où l'Etat central et l'armée avaient été chassés en 2014.

"Le jeudi 16 novembre, les FAMa (forces armées maliennes) ont découvert lors de leurs opérations de sécurisation un charnier à Kidal", peut-on lire dans le communiqué publié par l'armée malienne dimanche soir (19.11).

Selon les Fama, "ce charnier rappelle les atrocités commises par les terroristes sans foi ni loi", sans donner davantage de précisions. 

Enquête

L'identité des auteurs de ce massacre reste inconnue. C'est pourquoi, l'armée malienne a annoncé l'ouverture d'une enquête "pour traduire les auteurs devant la justice".

Ecoutez l'analyse de Aly Tounkara, enseignant à l’université de lettres et de sciences humaines de Bamako, et spécialiste de l’islam politique, déplore pour sa part des affrontements ethniques. 

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