C'est au pas de charge, lors d'un point presse qui n'aura duré qu'une demi-heure, que le colonel Souleymane Dembélé a fait un bref exposé de la situation sécuritaire du pays.

Le responsable de la Dirpa a fait le point sur le retrait des forces onusiennes des différents camps qu'elles occupaient.

Celui-ci a estimé que la mission onusienne n'a pas officiellement informé les autorités de transition sur leur départ des camps d'Aguelhok et de Kidal, avant d'ajouter que cela constitue une entorse à la procédure légale de retrait et de rétrocession qui devait avoir lieu.

Sur la question de l'entrée de l'armée malienne à Kidal, le colonel Dembélé a refusé de répondre, alors que les FAMa sont en route vers cette ville du nord du pays et que les anciens rebelles touaregs ne semblent pas disposés à les laisser s'approcher.

Aucune réaction aux accusations de violences commises par l'armée malienne

Le colonel Dembelé n'a pas non plus réagi aux accusations de l'ONG Human Rights Watch sur de possibles exactions qu'aurait commises l'armée aux côtés de leur partenaire russe.

HRW accuse en effet l'armée malienne, ainsi que les groupes armés islamistes, dans son rapport du 1er novembre, de prendre les civils pour cibles à travers des exécutions sommaires.