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Au Mali, les medias privés souffrent face aux putchistes

23 décembre 2024

La chaîne de télévision privée, Joliba TV, a récupéré sa licence, mais elle reste suspendue pour une durée de six mois.

Symbole de la liberté de presse au Burundi
La liberté de presse souffre dans les pays de l'AES - image d'illustrationImage : Getty Images/AFP/I. Sanogo

Le procès d’Issa Kaou N'Djim s’est ouvert ce lundi 23 décembre au Mali. Cette figure médiatique et politique est accusée d’"offense commise publiquement envers un chef d’État étranger" et d’"injures via des systèmes d’information".

"Les putchistes ne veulent pas entendre les voix dissonantes"(Sadio Morel-Kanté)

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Ces propos ont été tenus lors d’une émission diffusée sur la chaîne de télévision privée malienne Joliba TV. 

Fin novembre, la Haute Autorité de la Communication (HAC) du Mali avait décidé de retirer la licence de Joliba TV, suite à une plainte déposée par le Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso.

Depuis, la HAC a revu sa décision : Joliba TV a récupéré sa licence, mais elle reste suspendue pour une durée de six mois.

Salio Morel-Kanté, journaliste et chercheuse associée à l’Institut Prospective et Sécurité en Europe, explique pourquoi les autorités de transition maliennesadoptent une position ferme à l’égard des médias privés dans le pays. 

Bob Barry Journaliste, présentateur et reporter au programme francophone de la Deutsche Welle@papegent