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Le Tchad ne veut pas laisser mourir le G5 Sahel

24 mai 2022

Une délégation gouvernementale tchadienne était récemment à Bamako pour convaincre le Mali de revenir dans le G5 Sahel.

Des soldats de l'alliance G5 Sahel
Image : Hans Lucas/IMAGO

Après l’annonce faite par le Mali de son retrait de cette organisation de lutte contre le terrorisme, des émissaires du  gouvernement tchadien était récemment à Bamako où ils ont rencontré les autorités militaires de transition. Objectif : convaincre le Mali de revenir dans le G5 Sahel. Baïdessou Soukolgué est analyste politique. 

Il explique ici pourquoi le Tchad se montre plus conciliant que le Niger envers le Mali. Il a été joint par Georges Ibrahim Tounkara. (Cliquez sur la photo ci-dessous pour écouter)

Ecoutez Baïdessou Soukolgué, analyste politique

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Par ailleurs et en réponse au retrait du mali du G5 Sahel, le président du Niger, Mohamed Bazoum, avait estimé, que le G5 Sahel était "mort" après le départ du Mali, blâmant ce pays pour sa "fuite en avant qui l'isole en Afrique" et prive le continent "d'une stratégie concertée et coordonnée pour lutter contre le terrorisme".

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Réaction des autorités maliennes

Dans un entretien accordé à l’ORTM, la chaîne publique nationale du Mali, Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a rappelé qu’en février 2021 s’est tenue à N’Djamena, la conférence des chefs d’État du G5 Sahel à l’issue de laquelle, il a été décidé d’organiser le prochain sommet à Bamako pour que le Mali assume la présidence conformément à la pratique de l’organisation basée sur une présidence tournante. Ce qui n'a pas été fait en février 2022, assure Abdoulaye Diop. 

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