La junte malienne vient de demander le départ immédiat de l'ambassadeur français du sol malien. Cette décision intervient après les propos du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, que la junte a qualifiés d’ingérence. 

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Les Affaires étrangères françaises se sont contentées de prendre "note" d'une mesure qui, pourtant, pose avec encore plus d'acuité la question de l'engagement militaire français au Mali.

 "La France prend note de la décision des autorités de transition (maliennes) de mettre fin à la mission de l'ambassadeur de France au Mali. En réaction, la France a décidé de rappeler son ambassadeur", a indiqué le Quai d'Orsay. Paris exprime aussi "sa solidarité vis-à-vis de ses partenaires européens, en particulier du Danemark", dont le contingent vient d'être expulsé par la junte au pouvoir à Bamako. 

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Selon Alexander Stroh-Steckelberg, les relations entre les deux pays risquent de ne pas s'arranger. Le professeur de sciences-politiques et d’études africaines à l’Université de Bayreuth ajoute que l'Allemagne pourrait aussi revoir son engagement militaire au Mali si la France venait à quitter le pays. Il est au micro de Delali Sakpa