Les recherches se poursuivent au Maroc, trois jours après  le violent séisme qui a  dévasté vendredi soir (08.09) des villages entiers dans une région située au sud-ouest de la cité touristique de Marrakech (centre).  Les secouristes marocains, appuyés par des équipes étrangères, tentent de retrouver d'éventuels survivants et surtout fournir l'assistance à des centaines de sans-abris.  Ce séisme est  considéré comme le plus meurtrier au Maroc depuis celui qui avait détruit Agadir, sur la côte ouest du pays, le 29 février 1960 et qui avait causé la mort de près de 15.000 personnes, soit un tiers de la population de la ville.

Plusieurs pays ont proposé leur aide au Royaume Chérifien. Mais, Rabat a annoncé avoir accepté les offres de seulement quatre pays qui ont promis d'envoyer des équipes de recherche et de sauvetage. Il s'agit de l'Espagne, de la Grande-Bretagne, du Qatar et des Emirats arabes unis.

Apaisement

La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna a joué à l'apaisement ce lundi (11.09) au sujet des raisons pour lesquelles le Maroc, actuellement en froid avec Paris, n'a pas pour l'heure accepté la du week-end dernier. C'est une mauvaise querelle, une querelle tout à fait déplacée", a affirmé Catherine Colonna, sur la chaîne BFMTV. "Le Maroc n'a refusé aucune aide, aucune proposition", martelant que "le Maroc est souverain" a ajouté la ministre française des Affaires étrangères.

Pourquoi le Maroc hésite à accepter les propositions d'aide qui lui ont été faites?

Écoutez l'analyse de Hasni Abidi. Il dirige le Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen  à Genève. 

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