Le MICA, un incontournable pour les professionnels du cinéma
19 octobre 2021Sous un grand chapiteau dressé au siège du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), des professionnels de la chaîne des métiers du cinéma, de la télévision, des représentants d’institutions et des visiteurs nouent des contacts dans la perspective d’un éventuel partenariat. Jacob Yarabatioula, enseignant-chercheur à l’université de Ouagadougou :
"Je viens voir comment s’organisent les producteurs, les vendeurs et les faiblesses de la démarche des acteurs. Si quelqu’un a plusieurs métiers en même temps, je pense que la chaîne des valeurs peut avoir un problème. Quand on vient au MICA, on voit l’organisation des filières."
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Cette 20e édition du MICA, lancé en 1983, expérimente le marché de la post-production à travers notamment des espaces de rencontres entre professionnels, avec un business center, des espaces de visionnement et un catalogue édité à 1000 exemplaires.
Contrats et contacts
La comédienne Rihanata Zongo espère ainsi décrocher un contrat intéressant au MICA :
"C’est un tremplin. C’est un cadre pour une actrice et comédienne comme moi de faire de belles rencontres. Je pense que quelqu’un qui est dans le milieu de l’art doit venir au MICA parce qu’il y a beaucoup de professionnels."
Pour Gualbert Thiombiano, directeur d’une agence de production audiovisuelle, c’est également l’occasion de nouer de nouveaux contacts :
"Je suis au MICA parce que je suis sur une production de petites émissions de télévision humoristique. On a déjà reçu la visite de pas mal d’autorités. C’est l’occasion pour nous de nouer des contacts et de voir ce qu’on peut proposer.”
L’affluence dans les stands du MICA atteste de l’intérêt que visiteurs et professionnels ont pour la rentabilité du cinéma africain.