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Mobilisation à l’ONU pour l’Alliance Sahel

Daniel Hoffman
25 avril 2018

Un plan de six milliards d’euros d'investissements sur les cinq prochaines années à travers 500 projets de développement a été présenté lors d'une réunion à l'ONU.

EU AU Sahel Konferenz in Brüssel
Image : Getty Images/AFP/O. Hoslet

"L’Alliance Sahel" ne vise toutefois pas à se substituer aux projets en cours (Abdallah Wafy)

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En juillet dernier, la France et l’Allemagne lançaient l’Alliance Sahel... Son but : coordonner l’action des organismes qui financent des projets de développement dans cette région du nord de l’Afrique.

Le Programme des Nations unies pour le Développement, la Banque mondiale et la Banque africaine sont parmi les membres fondateurs de l’Alliance, que d’autres pays comme l’Italie, l’Espagne ou le Royaume-Uni ont  aussi rejoint.

Multiplication des initiatives

G5, CEDEAO, UMOA, Stratégie intégrée des Nations unies… qu’elles soient politiques, militaires ou économiques, les initiatives internationales au Sahel sont légion. Dernière en date, l’Alliance Sahel ne vise toutefois pas à se substituer aux projets en cours.

C’est en tout cas ce qu’affirme Abdallah Wafy, le représentant permanent du Niger à l’ONU. Partenariat entre Paris et Berlin au départ, l’Alliance Sahel marque par ailleurs l’implication grandissante de l’Allemagne en Afrique.

Des projets identifiés

La KfW et la GIZ, deux institutions fédérales de financement, font partie des principaux bailleurs aux côtés de l’Agence française de développement. Pour le président de l’AFD Rémy Rioux, les Allemands ont une vision de long-terme en la matière.

Un montant de 7,5 milliards de dollars a été identifié pour financer des projets de développement en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad. Avec un objectif commun : stabiliser une région où bandes armées et groupes jihadistes restent très présents.